• La hausse du maïs... et ses effets secondaires

    Chris Mayer

    Les feuilles sont en train de virer au rouge et or. L'air se rafraîchit. Les jours raccourcissent peu à peu. C'est l'automne. Ce qui signifie qu'il est temps de parler récoltes, en particulier pour le maïs.

    Le maïs a fait parler de lui sur les marchés, ces derniers temps
    Ce que certains ont appelé "un choc de récoltes" l'a fait grimper de 6% en un jour : le département de l'Agriculture américain a abaissé ses projections de récolte de près de 4%, ce qui a pris le marché par surprise. Et c'est là seulement l'une des raisons pour lesquelles le prix du maïs est passé de 3,30 $ le boisseau en juillet dernier... à 5,30 $ le boisseau actuellement.

    Les actions des secteurs corrélés à l'agriculture bougent
    Les actions de la majeure partie des entreprises basées sur l'agriculture réagissent de manière proportionnelle.

    Dans le secteur de l'engrais par exemple, les actions grimpent en flèche, tout comme les actions d'entreprises d'équipement pour l'irrigation comme Lindsay.

    En revanche, le marché passe à tabac les actions des producteurs de viande. Tyson Foods, notamment, a adopté la théorie qu'une hausse des prix du maïs signifie une hausse des prix du fourrage pour le bétail, les moutons, les porcs et la volaille. Donc une baisse des marges pour les entreprises du secteur.

    La demande de maïs est exceptionnelle
    La récolte de maïs américaine reste franchement honorable, à 12,7 milliards de boisseaux. C'est la troisième plus grosse récolte de l'histoire. Mais la demande frôle elle aussi des niveaux record. C'est la raison pour laquelle l'offre reste tendue.

    Selon l'USDA, le stock de maïs américain devrait chuter de 47%. Cela signifie que les Etats-Unis vont avoir les réserves de maïs les plus faibles depuis le milieu des années 90. Or les Etats-Unis ont moins de terres agricoles en jachère qu'à l'époque, ce qui signifie qu'il ne sera pas aussi facile de remplacer les réserves perdues par une production américaine accrue.

    Toutes les céréales sont touchées
    Le mouvement ne touche pas seulement le maïs. Le soja a grimpé de presque 7% et le blé de 9%. Ce qui touche une culture en touche d'autres. Elles sont toutes en compétition, les agriculteurs affectant ses terres à l'une ou l'autre selon leur rentabilité respective. Ainsi, si plus d'agriculteurs plantent du maïs, cela signifie qu'il y en aura moins qui planteront du soja.

    Et la possibilité d'une crise alimentaire comme celle de 2008 plane toujours.

    Certains pensent qu'elle est déjà là. Une partie des plus gros exportateurs de céréales, comme la Russie et l'Ukraine, a imposé des restrictions sur les exportations. Pendant ce temps, de nombreux gros importateurs de céréales du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord commencent à accumuler des réserves. Ce scénario ressemble à celui que nous avons vécu en 2008.

    Mon avis en tant qu'investisseur ?
    Je pense donc que nous verrons une augmentation des plantations de maïs l'année prochaine. Ce sera bon pour les valeurs du secteur des engrais et du matériel agricole, puisque les agriculteurs vont en avoir besoin.

    Un vieux dicton sur les matières premières nous rappelle que le remède à des prix élevés, ce sont des prix élevés. Le marché va nous apporter beaucoup de grain à moudre l'année prochaine. Je pense que le maïs sera moins cher au printemps qu'il ne l'est aujourd'hui.

    Le prix de la viande va continuer de grimper, comme cette année. Les cours du boeuf sont déjà au plus haut depuis un quart de siècle. Ecartez vous de cette filière, les marges trinquent.

    ommuniqué


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  • Réforme des retraites: Assemblée et Sénat parviennent à un accord en commission mixte paritaire

    [VIDEO] Les sept députés et sept sénateurs réunis à huis clos en commission mixte paritaire pour élaborer un texte de compromis sur la réforme des retraites sont parvenus à un accord, ont-ils annoncé ce lundi. Le projet de loi sera considéré comme définitivement adopté mercredi 

     

       

     

       
       

     

       

    La commission mixte paritaire du Parlement, à majorité UMP, a aplani les quelques points de divergence entre les deux chambres pour parvenir à un texte commun, a annoncé la présidente de la commission des Affaires sociales du Sénat, la centriste Muguette Dini.

    L'article 4 sur les modalités de l'allongement de la durée de cotisation, qui avait été retoqué au Sénat par une "erreur" de vote centriste,a été rétablidans la version de l'Assemblée nationale, a indiqué Pierre Méhaignerie, président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée.

    De même, a été rétablie la disposition sur la retraite des infirmières contenue dans la loi sur la rénovation du dialogue social qui avait été abrogée au Sénat par l'adoption d'un amendement socialiste.


    Retraites : Assemblée-Sénat parvenus à un accord

    envoyé par BFMTV
    . - L'info internationale vidéo.


    Le rapporteur du texte au Sénat, Dominique Leclerc a ainsi confirmé que les infirmières garderont le choix entre une meilleure rémunération assortie d'une retraite plus tardive(60 ans) ou, le maintien de la retraite à 55 ans mais sans amélioration de leur rémunération.

    La première option s'appliquera automatiquement aux nouveaux diplômés.

    Le texte adopté par la CMP reprend par ailleurs l'amendement adopté au Sénat demandant au gouvernement que soit lancée, dès 2013, une étude pour une réforme systémique évoluant vers la retraite "à points".

    Denis Jacquat, rapporteur du texte à l'Assemblée, a également précisé qu'
    aucun amendement gouvernemental n'avait été déposé lundi matin lors de la discussion de la CMP.

    Trente amendements de la majorité avaient été déposés lors cette CMP ainsi qu'un amendement socialiste demandant au gouvernement de reprendre immédiatement les négociations avec les partenaires sociaux sur la réforme.

    Les parlementaires PCF avaient, eux, claqué la porte dès le début de la réunion de la commission pour dénoncer un "simulacre de discussion parlementaire".

    Le projet de loi sur les retraites sera considéré comme définitivement adopté par le Parlement mercredi une fois les conclusions de cette CMP approuvées par le Sénat puis par l'Assemblée nationale.

    Il devra ensuite être promulgué par le président Nicolas Sarkozy --
    aux alentours du "15 novembre", selon le conseiller social de l'Elysée Raymond Soubie-- après un éventuel passage devant le Conseil constitutionnel.
     


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  • Vers une hausse de 6% de facture d'électricité des ménages en six mois

    La facture d'électricité des ménages risque à nouveau de grimper de 3% en janvier pour financer le coûteux développement de l'énergie solaire, portant la hausse des prix sur six mois à plus de 6%, soit une des plus fortes depuis près de 30 ans.

     

     

     

     

       

    Le gouvernement vient d'accepter un amendement au projet de loi de finances permettant de relever la "contribution au service public de l'électricité" (CSPE). Cette taxe, payée par chaque consommateur, finance notamment le développement de l'électricité photovoltaïque.

    Le nouvel article 13 bis du projet de Budget 2011 prévoit que la CSPE pourra être augmentée dans la limite de 3 euros par an dès janvier prochain. C'est désormais la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) qui augmentera cette taxe, sauf si le gouvernement s'y oppose.

    Les tarifs réglementés de l'électricité pour les particuliers (tarifs bleus) sont actuellement fixés à 93,1 euros par mégawattheure (MWh), hors taxes. Une hausse de la CSPE de 3 euros/MWh correspondrait donc à une augmentation de la facture de plus de 3% pour les ménages.

    "On ne peut pas vouloir le développement des énergies renouvelables et ne pas en assumer le coût", a défendu lundi le député UMP du Lot-et-Garonne Michel Diefenbacher, auteur de l'amendement.

    L'association de défense des consommateurs UFC Que Choisir s'est au contraire dite "sidérée". "C'est un très mauvais signe. C'est une hausse énorme après celle du mois d'août", a réagi Caroline Keller, chargée de mission à l'UFC.

    Le 15 août dernier, les tarifs avaient déjà été augmentés de 3% pour les ménages et de 4 à 5,5% pour les entreprises. Pour les ménages, cette hausse était la plus forte depuis juillet 2003.

    Si une nouvelle hausse intervient en janvier, les prix auront alors augmenté au total de plus de 6% en six mois, une situation inédite depuis le début des années 80.

    "On n'a jamais vu ça depuis la construction du parc nucléaire", estime Caroline Keller.

    Cette hausse des tarifs ne devrait d'ailleurs pas être la dernière.  

    Dans une délibération encore tenue secrète, la CRE propose en effet de porter la CSPE à près de 13 euros/MWh en 2011, soit un quasi-triplement par rapport à son niveau actuel (4,5 euros/MWh), a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du magazine Enerpresse.  

    Pour atteindre ce niveau, la facture d'électricité devrait donc augmenter de près de 9% sur les trois prochaines années.

    Raison à cela: l'engouement pour l'énergie solaire,
    parfois qualifiée de "bulle spéculative". La puissance du parc de panneaux solaires français a en effet été multipliée par 10 en deux ans.

    Or, afin de soutenir les énergies vertes encore peu compétitives, EDF est obligée de racheter l'électricité produite par des panneaux solaires à un tarif jusqu'à 10 fois plus élevé que son prix sur les marchés de gros.  

    Le groupe d'électricité accuse ainsi un surcoût, qui est censé lui être remboursé via la CSPE. Mais, alors qu'EDF doit acheter de plus en plus d'électricité solaire, le niveau de la CSPE n'a pas bougé depuis 2004.  

    EDF accuse ainsi un déficit de 1,6 milliard d'euros dans ses comptes fin 2009, qui pourrait atteindre 2,75 milliards d'euros fin 2010.


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  • Les mutuelles vont coûter plus cher

    Avec l'actuel projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale, le directeur de la Mutualité française annonce des augmentations de l'ordre de 4 à 8 %

     

    Hausse des mutuelles, dépassements d'honoraires : de plus en plus de personnes renoncent désormais à se faire soigner. photo philippe bataille

     

    Les cotisations des mutuelles et autres complémentaires santé devraient augmenter de 4 à 8 % dès 2011. Cette mauvaise nouvelle a été confirmée à « Sud Ouest » par Jean-Martin Cohen Solal, le directeur et numéro deux de la Mutualité française, fédération de mutuelles.

    Tout au moins si le projet de loi de financement de la Sécurité sociale n'est pas profondément modifié par les députés ces prochains jours, ce qui a peu de chance d'arriver. Les amendements attendus n'apporteront a priori des changements qu'à la marge de ce texte important (lire ci-dessous).

     

    Taxe et transferts de charges

     

    Lorsqu'elle a eu ce projet de financement entre les mains, ainsi que les nombreuses mesures d'accompagnement, la Mutualité française n'a pas tardé à réagir. « Il est prévu, dans le cadre du projet de loi de finances, la création d'une taxe de 3,5 % sur les contrats d'assurance. Elle va s'appliquer à pratiquement toutes les complémentaires santé », explique Jean-Martin Cohen Solal.

    À cette taxe s'ajoute un important transfert de charges de la Sécurité sociale vers les mutuelles, soit 350 millions d'euros à supporter en plus pour les complémentaires santé, ou 1 point de chiffre d'affaires. Il s'agit par exemple de la diminution de 5 % de la prise en charge par la sécu des médicaments à vignette bleue, ou la baisse du ticket modérateur pour les actes lourds, etc.

    Enfin, en raison du vieillissement de la population et du coût toujours plus élevé des techniques médicales, les dépenses de santé vont augmenter de près de 3 % l'an prochain. Surcoût que les mutuelles devront évidemment supporter, au même titre que la Sécurité sociale. Avec ce troisième clou enfoncé dans les finances des mutuelles, l'augmentation des cotisations semble devenir inévitable.

    D'autant que le chiffre d'affaires des complémentaires santé, qui avait progressé à un rythme soutenu ces dernières années, a marqué un net ralentissement en 2010, subissant avec retard l'effet de la crise, selon le Fonds de financement de la couverture maladie universelle (CMU). Ce fonds, exclusivement financé par les organismes complémentaires (mutuelles et assurances santé) par une contribution de 5,9 % sur leur chiffre d'affaires, subira aussi le contrecoup de ces mesures.

    « Ces hausses iront de 4 à 8 % selon la santé financière des mutuelles, complète Jean-Martin Cohen Solal. Mais les mutuelles devront être raisonnables pour ne pas trop peser sur le pouvoir d'achat des classes moyennes. Seulement, à la différence de la Sécurité sociale, elles n'ont pas le droit d'être en déficit ». La Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN) a ainsi déjà annoncé qu'elle pourrait se voir contrainte d'« augmenter les cotisations de ses adhérents de 4 % en 2011 ».

    Hausses importantes

    Le conseil d'administration de la MGEN s'est insurgé contre « les mesures de taxation des complémentaires santé » et a dénoncé « la privatisation progressive de l'Assurance-maladie » avec des « mesures de rigueur totalement insuffisantes, dans une logique strictement comptable de court terme, qui ne réussiront qu'à pénaliser les assurés sociaux ». Une charge virulente contre la politique gouvernementale sur les déficits sociaux.

    Sans s'associer complètement aux propos de la MGEN, le numéro deux de la Mutualité française estime qu'il existe une forme de dérive, puisque les « systèmes solidaires prennent de moins en moins en charge les dépenses de santé ». Les mutuelles n'étant rien d'autre, au final, que des assurances privées puisqu'elles sont payées individuellement par chaque assuré. D'autant que les niveaux de remboursement sont aussi très variables selon les mutuelles et le montant des cotisations versées.

    Classes moyennes touchées

    Cette très probable augmentation, d'une centaine d'euros par an en moyenne par famille, va surtout pénaliser les classes moyennes basses, celles qui n'ont pas droit à la CMU en raison de revenus supérieurs aux minima sociaux. « Cela devient de plus en plus difficile pour une partie de la population d'accéder aux complémentaires santé », admet le directeur de la Mutualité française.

    D'autant que si l'État, via la Sécurité sociale, rembourse 77 % des dépenses de santé lorsqu'il s'agit de maladies lourdes et chroniques, comme un cancer, il en est tout autrement de la médecine de ville. Pour ces soins bénins ou de confort, le remboursement n'est que de 55 %. « Cette situation provoque de plus en plus de renoncement à des soins. Des gens ne vont pas se rendre chez leur généraliste parce qu'ils n'ont pas les moyens de se payer une mutuelle, surtout avec les dépassements d'honoraires qui se multiplient » ajoute Jean-Martin Cohen Solal.

    D'autres solutions ?

    La Mutualité française déplore le parti pris gouvernemental dans le financement du déficit abyssal de la Sécurité sociale. « Est-ce que l'on ne doit pas aussi penser à augmenter les ressources, d'autant que le déficit sera quand même de 12 milliards en dépit de toutes ces mesures ? » souligne son directeur. Autrement dit, proposer éventuel- lement une hausse des cotisations sociales.

    « Cette question mérite de toute façon un grand débat national. Toutes les pistes n'ont pas été explorées, toutes les mesures qui permettraient d'améliorer l'efficacité du système n'ont pas été prises. Pour être sûr que chaque euro dépensé est un euro utile. » Pour cette Fédération des mutuelles, on pourrait, par exemple, mieux organiser le système de santé, améliorer l'articulation entre médecine libérale, de ville et hospitalière, mieux gérer la prise en charge des maladies chroniques, ou généraliser le dossier médical personnalisé, qui permettrait d'éviter la multiplication des actes.

    Propositions qui figurent d'ail-leurs dans un rapport récent de la Cour des comptes sur le déficit de la Sécurité sociale. « On peut espérer que les échéances électorales futures permettront de tout mettre sur la table », conclut Jean-Martin Cohen Solal.


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     Ai-je le droit ?

     

     

    Ai-je le droit de diminuer le salaire de mes salariés pour faire face à des difficultés économiques ?

    Oui, une diminution de salaire peut être justifiée lorsque l'entreprise est confrontée à des difficultés économiques :

    • baisse du carnet de commandes ;
    • surendettement bancaire constant ;
    • baisse durable de l'activité, etc.

    Mais attention, le salaire tel qu’il est prévu dans le contrat de travail est un élément essentiel de ce dernier. On est, ici, dans la situation d’une modification du contrat de travail pour des raisons économiques.

     

     

    Vous devez respecter une procédure particulière. Vous avez notamment besoin de l’accord du salarié, et surtout de respecter un délai avant d’agir.
     

    Demander l’accord du salarié avant de modifier le contrat de travail

    Votre proposition doit être adressée au salarié par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR).

    Il est important de préciser la modification envisagée et les raisons économiques de votre décision. Informez également le salarié des conséquences de son refus ou de son acceptation.

     

     

     

     

    Une baisse de rémunération est possible mais vous devez respecter :

     

     

     

     

     

    Délai de réflexion d’un mois

    La modification envisagée ayant une origine économique, le salarié dispose d’un délai d’un mois, à compter de la réception de votre lettre, pour faire connaître son refus éventuel.

    Ce délai expire à minuit le jour du mois suivant portant le même quantième que le jour de réception de la proposition.

     

     

     

     

     

    Le salarié reçoit la proposition de modification le 28 septembre. Son délai de réflexion se termine le 28 octobre à minuit.

     

     

     

     

    Même si le salarié rend sa réponse avant l'expiration du délai de réflexion, vous devez attendre la fin du délai pour agir :

    • si le salarié accepte et que vous lui faites signer un avenant avant la fin du délai, il pourra demander la nullité de cet avenant et le paiement des salaires antérieurs ;
    • si le salarié refuse avant la fin du délai et que vous procédez à son licenciement, ce dernier sera sans cause réelle et sérieuse.
       

    Réponse du salarié

    Si le salarié accepte la diminution de salaire, faites-lui signer un avenant à son contrat de travail.

    Sachez qu’à défaut de réponse dans le délai d'un mois, le salarié est réputé avoir accepté la modification (Code du travail, art. L. 1222-6).

    Si le salarié refuse la modification, vous devrez renoncer à cette modification ou envisager un licenciement pour motif économique.

     

     

     

     

     

     

     

     


    vous devez consulter les représentants du personnel sur la proposition de modification. En effet, cette proposition ayant pour origine des difficultés économiques, ils doivent être consultés. Cependant, un refus de leur part n'empêche pas de continuer la procédure.

     

     

     

     

    Pour plus de précisions sur la jurisprudence « modifications du contrat de travail », les Éditions Tissot vous proposent leur ouvrage « Dictionnaire du droit du travail et sa jurisprudence commentée ».


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